BOURGOGNE: UN PERIPLE PEDAGOGIQUE

Chers amis du bon vin, bonjour

            Cela fait du bien de vous retrouver après un périple de 3000 kms dans les vignobles bourguignons, qui n’ont, de ce fait, plus de secret pour nous. Cela est bien présomptueux, je le sais, et surtout faux, car il y a bien entendu encore nombre de secrets que nous ne pouvons pas par définition connaître.

Mais un grand pas dans la compréhension de ces vignobles a été fait. Je parle évidemment de vignobles au pluriel, car si l’entité Bourgogne repose, de l’Auxerrois au Maconnais, sur un seul cépage pour les vins rouges (le PINOT NOIR) et un cépage quasi unique pour le vin blanc (le CHARDONNAIS), les terroirs et les climats apportent leurs contributions à ce patchwork d’appellations village, 1° crus et Grands crus, tout autant que l’impact de l’humain dans chaque vin.

La Bourgogne, c’est 200 km du Nord au Sud, en démarrant avec les Côtes d’Auxerre, Coulanges la Vineuse, Irancy, St Bris le vineux et Chablis, pour terminer en Maconnais, avec les divers Pouilly qui peuvent être Fuissés, Vinzelles, Solutré ou St Verand.

Pour y parvenir, nous aurons soin de traverser les COTES DE NUITS, entre Dijon et le Sud de Nuits St Georges, où nous trouverons le top hierarchique des crus bourguignons, mais aussi le Top du portefeuille. Ensuite, les COTES DE BEAUNE seront tapies à nous attendre telles un chant de sirènes avec leurs appellations féminines et délicates : Savigny, Volnay, Pommard, Meursault etc… . En continuant vers le Sud, la COTE CHALONNAISE saura retenir notre attention car c’est ici que l’avenir de la Bourgogne se dessine avec des vins de toute beauté à des prix qui restent raisonnables (pour la Bourgogne). Rully, Givry, Mercurey, Bouzeron, Monthelie sont des appellations en plein devenir avec des vignerons formidables, et jeunes, et aussi quelques indélicats méritant plus « une bonne fessée » qu’un peu de Pub sur mon Blog.

Une fois la Côte Chalonnaise passée, nous revoici en MACONNAIS, tout proche voisin du Beaujolais, que beaucoup associe à la Bourgogne pour la typicité de leurs crus, même si le cépage(le GAMAY) n’est qu’un lointain cousin du Pinot Noir.

            Les vins de Bourgogne sont donc des vins d’un seul cépage (et non comme partout ailleurs d’assemblage de plusieurs cépages), ce qui a pour effet de maximiser le rôle du terroir et celui du millésime. Les terroirs ont été défini il y a déjà bien longtemps par les moines des différents monastères qui, au long des siècles, surent interpréter et définir géographiquement tous ces clos et climats selon la qualité des vins produits. Des milliers de lieux-dits existent tant au niveau des appellations village, que des 1° crus et grands crus. Il est toujours surprenant de constater qu’à 2 ou 3 lignes de vignes prés, les vins seront différents selon la présence ou non de tel ou tel composant du sol et sous sol.

Ici aussi, les millésimes sont déterminants pour la qualité, la densité, la couleur des vins produits, ne pouvant compter que sur le seul cépage Pinot Noir pour les rouges. En ce qui concerne les vins blancs, le CHARDONNAY est ici à la fête, avec pour zone idéale les Côtes de Beaune qui inscrivent au patrimoine bachique les Meursault, Chassagne et Puligny Montrachet.

            Tous ces vins, enfin les meilleurs à mon goût, seront intégrés dans la cave de la Compagnie des vins tout au long de l’année. Et vous qui êtes inscrits à la dégustation du 15 avril, pourrez avoir un avant goût de cette présence bourguignonne. (La dégustation du 15 avril est complète et je ne peux donc plus prendre de nouvelles inscriptions).

            Je vous rappelle également que vous pourrez choisir ces vins lorsque vous viendrez déjeuner ou diner à l’Auberge d’Astarac qui ouvrira ses portes le

MERCREDI 27 AVRIL 2011

19 H 30

RESERVATION OBLIGATOIRE