Le vin français n’a jamais été en apparence aussi puissant qu’aujourd’hui. Idem pour le savoir-faire bachique exporté dans le monde entier, comme nos grands crus, convoités et payés à prix d’or, ne nous permettant plus, nous humbles amateurs autochtones, d’en apprécier la moindre bouteille.
Dans le même temps, la France tourne le dos à cette culture du plaisir épicurien. Mis en coupe réglée par un quarteron d’associations vivant (très très bien) de nos impôts et employant des milliers de personnes à travers le territoire national, les vignerons sont poursuivis en justice pour fait de publicité, on stigmatise le vin au même niveau qu’une drogue dure, et profitant d’un vide juridique, on veut interdire tout propos bachique sur le Web.
Vous aurez bientôt plus de liberté pour parler des droits de l’homme en Chine.
Pourquoi ce masochisme national ? alors que nos voisins italiens et espagnols ont déclaré le vin produit culturel au même titre que la musique, la peinture, etc…
Le vin est-il devenu « politiquement incorrect » ? La France de Rabelais sombre-t-elle sous les coups de la nouvelle société hygiéniste ?
Voici donc un livre à consommer sans modération :
IN VINO SATANAS
Albin Michel
De
DENIS SAVAROT, rédacteur en chef de « LA REVUE DU VIN DE France »
BENOIST SIMMAT, reporter au service économique du « JOURNAL DU DIMANCHE »
Vous pourrez ainsi vous faire un avis sur cette tendance
prohibitionniste et voir que les propos que j’ai tenu sur ce blog à ce propos ne proviennent pas « d’un caviste amer et paranoïaque » (qualificatifs en provenance d’un correspondant
anonyme), mais simplement de quelqu’un qui aimerai sauver un certain art de vivre avant que l’on nous en empêche (de vivre) car nous risquerions d’en mourir.